17 décembre 2012

Characters

La parole se libère progressivement avec moi.

Discussion au détour d'un couloir avec Marnie, aux yeux qui pétillent. Adorable. Elle distribue les petits gâteaux confectionnés par sa fille.
Y'en a beaucoup qui tirent sur les machins et hop.....Paf ! C'est pas bien ça, hein quand même.“ -sans doute à propos des patients qui tirent sans arrêt sur les sonnettes des chambres.
Et vous ça va ?“ s'enquiert-elle ensuite.
J'aime pas les gens qui veulent tout avoir pour eux“ “ alors nous on restait là“ en m'invitant à la retrouver plus tard..

La présence des familles semble mettre leurs aînés en état d'éveil. De ces visites, certains ressortent lumineux, parlant et agissant. Pour d'autres, le départ marque une chute et les laissent perdus, inquiets, de retour dans un monde inconnu. L'un et son contraire, toujours violent quoiqu'il en soit.
Coup de dé, fatalité ou caractère... ?

Mr Ey discute encore un long moment avec Madame Ail devant sa porte. Conciliabule, chuchotements, regards suspicieux de sa comparse. De leurs murmures un complot philosophique émerge.

Je recoud le bouton de pull de Lilas ; nous discutons de promesses, et de motifs.

Maguie est toute chamboulée par une visite chez le coiffeur. Les changements brusques d'environnement lui font toujours un effet brutal m'explique t-on. Au bord de l'évanouissement, elle est escortée par madame S (Jackie) jusque dans sa chambre. Celle-ci toute fière de sauver sa “chérie“, lui propose de lui faire du magnétisme. Elles vont et viennent, jusqu'au clash... Jackie nous démontre sa poigne, me fait mal puis meurtrie Maguie qui lui écrase le doigt à son tour. Une goutte de sang perle (sans doute du dextro pratiqué peu de temps avant) Jackie hurle, Maguie répond. Insultes, clash. Chacune repart à ses affaires.

Belle séance d'atelier avec mesdames Sonia B, Janine D, et Jackie S.
Sonia qui pense n'être capable de rien, et en tremble presque. Elle regarde un vase, ses fleurs, et le croque en cherchant mon approbation mais avec aisance.
Mme D me raconte son enfance à Grenoble, les visites au musée avec son père le dimanche. Les couchers de soleil sur la montagne au retour de l'école, Fantin Latour, et sa passion pour le piano abandonnée pour son devoir de mère de famille.
Jackie est sauvée par le gong, appelée pour une visite médicale avant d'avoir pu commencé.



Sonia B

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