25 février 2013

Couçi-couça


Grande séance avec cinq résidents: Alain Draper, qui assis au bureau se plaint du dos ; Lilas revenue avec une pointe de jalousie, elle me voudrait, des fois, pour elle toute seule ; madame Bau, en moyenne forme, dessine un train à vapeur; Lucio, bouquine les revues d'art, et Maguie installée au chevalet, qui va couçi-couça, et entame un travail d'écriture sur son dessin.

Les problèmes de vues les dérangent de plus en plus, je leur promets les loupes. J'espère que cela les stimulera. La neige tombe.

***

Discussion du soir avec Michèle, infirmière, autour de :
-l'anxiété des patients, d'autant plus notable en fin de journéee ou lors de la pleine lune. De la façon dont ils assaillent alors souvent la porte de sortie après le dîner. Des difficultés qui en surviennent pour l'équipe, surtout si elle est réduite.
- de leur besoin d'attention et d'activités, de stimulation. Elle me parle d'une aide-soignante (partie depuis) qui prenait le temps de jouer (aux dominos) avec les patients. De la dynamique qui peut alors être insufflée dans une équipe. Et qui manque aujourd'hui. Si personne ne se lance, par habitude, par manque de motivation, etc.
- Du bénéfice immédiatement visible pour les patients lorsqu'ils sont ainsi quotidiennement stimulés affectivement et intellectuellement.
Et puis nous évoquons les réductions des équipes, les sous-effectifs du we, etc.


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