Gustave est de nouveau à l'atelier. Nous prenons nos habitudes.
Il
aime les chanson “qui tiennet bien la route, donnent des coups de
pieds et reviennent après “.
CF
enregistrement de nos conversations.
Marco,
se glisse du couloir à l'atelier, curieux. Il passe voir son
dessin. Et s'installe devant le mien. Il reconnaît , surpris, et
commente chaque objet ( croquis de Jackie), les pointe du doigts, et
ne quitte plus la surface du papier. Eternité dans laquelle Gustave le
rejoint.
Arrivent
Lilas et Irène, que je me vois forcée d'éconduire, déjà bien embarrassée
des deux messieurs. Je tente de récupérer de l'espace, de les
éloigner du dessin, pour me remettre au travail. En vain, j'en guide
un vers la sortie, l'autre revient, suivi de L et R. Et ainsi de
suite. Ils ne comprennent pas mon besoin d'espace vital et de
solitude soudain. Lilas se froisse, Irène aussi, Marco est peiné et Gustave perdu.
Tout
ce petit monde enfin dehors, je ferme la porte. Je viens de
comprendre mes limites.
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