11 janvier 2013

limites


Gustave est de nouveau à l'atelier. Nous prenons nos habitudes.
Il aime les chanson “qui tiennet bien la route, donnent des coups de pieds et reviennent après “.
CF enregistrement de nos conversations.

Marco, se glisse du couloir à l'atelier, curieux. Il passe voir son dessin. Et s'installe devant le mien. Il reconnaît , surpris, et commente chaque objet ( croquis de Jackie), les pointe du doigts, et ne quitte plus la surface du papier. Eternité dans laquelle Gustave le rejoint.
Arrivent Lilas et Irène, que je me vois forcée d'éconduire, déjà bien embarrassée des deux messieurs. Je tente de récupérer de l'espace, de les éloigner du dessin, pour me remettre au travail. En vain, j'en guide un vers la sortie, l'autre revient, suivi de L et R. Et ainsi de suite. Ils ne comprennent pas mon besoin d'espace vital et de solitude soudain. Lilas se froisse, Irène aussi, Marco est peiné et Gustave perdu.
Tout ce petit monde enfin dehors, je ferme la porte. Je viens de comprendre mes limites.

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